Mi-chèvre, mi-antilope, le chamois n'est pas à l'origine une espèce exclusivement inféodée à la haute montagne. Il se rencontre naturellement de quelques centaines de mètre d'altitude à plus de trois mille mètres. L'espèce affectionne tout particulièrement les escarpements rocheux et les fortes pentes plus que l'altitude. Toutefois, la forte pression humaine exercée sur le Chamois et son habitat durant plusieurs siècles ont conduit au maintien des seules populations d'altitude.
La plupart des animaux sauvages de montagne ont développé des adaptations anatomiques et physiologiques particulières pour survivre dans un environnement hostile. Dans le cas du chamois, la taille de son cœur constitue l'une de ses plus remarquables adaptations. Très volumineux par rapport à son corps (300 à 350 g contre 250 g pour celui de l'homme), il accroît la circulation d'un sang très riche en globules rouges (12 à 13 millions par millilitre) palliant ainsi à la diminution de la pression atmosphérique et donc de l'oxygène. Il lui faut seulement quelques minutes pour gravir mille mètres de dénivelé contre une bonne heure pour un très bon marcheur de notre espèce. |
Aujourd’hui, le chamois est présent sur 86 communes des Alpes-Maritimes. Il se répartit depuis les sommets du Mercantour jusque sur des massifs collinaires proches de la Méditerranée. Localement, il évolue à basse altitude dans des habitats où prédomine le chêne vert.
L’espèce est soumise au plan de chasse légal depuis 1989 sur l'ensemble du territoire national avec une application effective en 1990.

PRELEVEMENTS DE CHAMOIS DE 1990 A 2013 DANS LES ALPES-MARITIMES

POUR EN SAVOIR PLUS
Lire la fiche "chamois" de l'Office français de la biodiversité (OFB)